Les technologies utilisées par les cryptos ouvrent la porte à une nouvelle forme de société qui durera plusieurs milliers d’années. Internet, tel qu’on le connaît aujourd’hui, n’est que l’embryon d’une société mondiale où tout sera digitalisé et décentralisé.
Le problème actuel d’Internet est que ses utilisateurs n’ont aucune manière de se faire confiance mutuellement pour effectuer toutes sortes d’actions entre eux. Il faut à chaque fois avoir recours à une entité centrale qui permet aux gens qui interagissent avec elles de se faire confiance entre eux (Google, Facebook, Youtube, banques, brokers, sites d’annonces, sites de rencontre, hébergeurs web, etc.).
La technologie de la blockchain et ses variants résolvent ce problème, permettant ainsi de reconstruire un monde qui sera cette fois décentralisé, nous évitant ainsi d’avoir à faire confiance à une quelconque autorité centrale.
J’ai dressé une liste de points importants de notre société qui, je pense, vont accélérer l’adoption générale des technologies blockchain. Je n’entrerai pas dans les détails de la manière dont ces technologies vont résoudre ces questions car il faudrait trop d’explications techniques et ce n’est pas le but de ce post. Voici la liste de ces points :
1. Des banques centrales gérées par de simples humains :
Les banques centrales dévaluent notre argent sans nous demander notre avis, appauvrissant les pauvres et enrichissant les investisseurs et les pro traders. Chaque mois, des milliards sont injectés dans l’économie, chaque crise est un prétexte supplémentaire pour perpétuer davantage ce petit cirque. Exemple : 40 % des USD en circulation ont été injectés durant la crise de la covid, pénalisant ainsi tous les détenteurs de cash et épargnant tous ceux qui détiennent leur richesse autrement qu’en cash (immobilier, métaux précieux, stocks, cryptos, etc.) (voir mon autre poste avec Pendièpre et Craintus).
L’opacité complète de la politique monétaire des banquiers centraux et leur monopole sur le devenir de notre économie est bien trop important pour être centralisé entre les mains de quelques personnes. Il faut comprendre que lorsque Craintus donne un billet de 20 euros à Pendièpre, cet acte se fait sous la bénédiction, réflexion et bienveillance de Christine Lagarde et ses collègues de la BCE. Il y a quand même sa signature sur ce billet et il est important de pleinement comprendre ce que ce paraphe signifie, de se poser la question suivante : à qui appartient vraiment ce billet ? Cette dépendance à l’intelligence et aux valeurs éthiques d’une poignée de personnes doit disparaître.
2. Des gens corrompus, déséquilibrés et incompétents au pouvoir
Pour diriger, gérer, orienter, mener un pays ou une société, il va de soi qu’il faut avoir un esprit saint et totalement équilibré. Pourtant, les hommes et femmes qui atteignent ces positions de pouvoir sont dans la plupart des cas poussés et motivés par leurs maladies mentales (besoins de pouvoir, besoins de reconnaissance, besoins de briller, besoins d’avoir raison, besoins de répandre leur idéologie, mythomanie, malhonnêteté intellectuelle, irrationalité, grave biais cognitif de tout genre, etc….). Il y a une totale décorrélation entre le pouvoir d’un individu et son intelligence générale. Être un crétin de haut niveau n’empêche plus d’accéder à des postes de responsabilité car le pouvoir intéresse rarement les gens à forte intelligence générale. Ce paradoxe doit disparaître.
3. Des services publics et une administration complètement archaïques :
Ouvrir une entreprise, renouveler sa carte d’identité, déclarer, payer ses charges sociales et impôts, gérer, cotiser pour sa retraite, voter, etc., devrait être un jeu d’enfant. Exemple : ce n’est pas normal qu’à notre ère, nous ayons encore des élections présidentielles dont les votes à distance se font encore sur papier, c’est clairement la porte ouverte à la fraude.
L’administration lourde et inefficace des services publics ralentit toute notre société, et cela, à tout niveau. Son architecture chaotique incite la fraude sociale et fiscale et décourage de nombreuses personnes de s’occuper correctement ou honnêtement de leurs tâches administratives.
4. Des intermédiaires malhonnêtes ou peu fiables :
– Des plateformes de trading interdisant aux petits particuliers d’acheter et vendre comme ils le veulent (l’après-coup de l’affaire Gamestop) ;
– Des plateformes de trading qui tombent en panne à des moments très précis et importants du marché (Binance est un bon exemple) ;
– Des plateformes comme Facebook qui se font hacker et nos données qui se retrouvent publiquement partagées ;
– Des banques qui gèlent nos comptes pour diverses stupides raisons.
-Des plateformes comme Facebook et Youtube qui modifient injustement et arbitrairement la visibilité du contenu que vous postez.
5. Des entreprises qui nous espionnent et exploitent nos données :
– Des applications de messageries, comme WhatsApp, dont nos messages passent entre les mains de Facebook et qui sont certainement scannés en boucle par des AI qui apprennent le langage humain.
6. Des coûts pour de nombreux services qui pourraient être évités :
– Les banques qui nous chargent des frais de toute sorte complètements injustifiés alors qu’elles n’apportent presque aucune valeur ajoutée ;
– Des frais prélevés sur tous nos paiements par carte (Mastercard et Visa) et qui sont versés à des entreprises privées.
7. L’accès difficile, voire impossible aux données publiques importantes :
– Les chiffres de la Cour des comptes par exemple devraient être mis à jour automatiquement et entièrement visibles publiquement et en temps réel. C’est quand même ridicule que, lors du débat des élections présidentielles françaises de 2017, Macron et Lepen ne soient pas d’accord sur les chiffres officiels du chômage. Combien de fois avons-nous pu assister à une querelle de plateau TV sur les chiffres de l’immigration, des aides sociales, etc. ?
– Les statistiques concernant la santé des citoyens devraient également être rendues publiques et mises à jour automatiquement et en temps réel.
Il est entièrement possible de rendre ces données infalsifiables, constamment mises à jour sans interventions humaines, accessibles publiquement par tous, tout en respectant l’anonymat de chacun avec les technologies blockchain.
8. Une alternative au pouvoir en place :
Que l’on adhère ou non à ce que l’on appelle en anglais l’« establishment », il est nécessaire d’avoir une contre alternative. Les CBDC (central bank digital currencies) qui arrivent dans quelques années menacent clairement notre liberté, car techniquement, elles permettront à ceux qui les contrôlent le traçage complet et en détail de toutes les transactions, la désactivation ou dévaluation à distance de notre porte-monnaie, de forcer tel ou tel secteur à dépenser plus en appliquant une date de péremption sur nos épargnes, etc., les possibilités sont immenses.
Ainsi, la possibilité de pouvoir créer notre propre monnaie alternative, dans le cas où les gouvernements nous serviraient encore plus de la merde, est une immense chance et est déjà en place.
Conclusion :
Un problème grandit toujours en parallèle de sa solution. Plus un problème s’aggrave et plus sa solution se développera vite. Quelqu’un qui entrevoit un problème sans sa solution est en fait simplement une personne ignorante. Tous les points que j’ai listés seront résolus dans moins de 50 ans. À ce moment-là, certains rigoleront du ridicule de nos problèmes actuels mais la plupart les auront oubliés.
2 comments On Le tapis rouge qu’on déroule aux cryptos
Excellent article sur des sujets très importants! 🙂
merci Isabel!